Depuis longtemps j’épaule des gens d’affaires et des chefs d’entreprises et souvent, je dois les amener à se recentrer sur le but ultime de l’entreprise; celui de faire de l’argent. Que ce soit par la faute des catholiques (pour qui le royaume des cieux n’appartient qu’aux pauvres) ou à cause du degré d’émotivité propre à chaque humain, je constate que c’est un défi pratiquement universel que de faire une nette séparation entre la personne et son entreprise. Je le répète souvent; « tu n’es pas ta compagnie ». Tes aspirations personnelles, ton altruisme, ta générosité et ton souci des autres sont très utiles pour collaborer avec les autres humains mais ta compagnie, celle de tes clients et de tes fournisseurs n’ont pas de cœur! Elles ne connaissent que les chiffres et ne peuvent perdurer que si, et seulement si, les ventes dépassent les dépenses (incluant le salaire de son propriétaire-opérant – ne l’oublions surtout pas).
Je coache présentement l’Association Féminine des Exécutives en Tourisme du Peru (
AFEET), et cette tendance à ne faire qu’un avec son projet d’affaires est particulièrement exacerbée par l’émotivité qui transpire définitivement plus fort chez les femmes (sans vouloir faire de généralités).
L’argent est le carburant de ta compagnie; si elle en manque, elle meurt! Même dans les OSBL! Pourquoi Centraide et La Croix-Rouge peuvent faire de l’aide internationale? Pas parce qu’ils sont fins… parce qu’ils récoltent beaucoup d’argent pour faire beaucoup de projets. Tu n’es pas ta compagnie! Va chercher un bon revenu dans une compagnie pour laquelle tu aimes travailler (la tienne si c’est ce qui t’allume) et ensuite, utilise ton grand cœur pour rayonner dans ta famille et ta communauté.
Tout le monde sera riche!